Faut-il méditer à l’école ?

Enfant-qui-medite

mai 27, 2020

La méaditation est un exercice attentionnel qui peut être animé par des objectifs divers. La méditation n’est donc pas nécessairement reliée à une philosophie ou à une religion. Il est vrai que de nombreuses philosophies (notamment en Orient et en Asie) préconisent des pratiques méditatives à leurs adeptes.

Cependant, l’Occident s’est également approprié la méditation depuis plusieurs décennies, dans une approche laïque, où l’accent est davantage mis sur les bénéfices de la méditation sur la santé mentale, morale et physique des méditants.

Depuis de nombreuses années, des écoles dans différents pays, se sont ouvertes à cette pratique et ont instauré dans leurs programmes des rituels de méditation et de relaxation pour les enfants. Les résultats ont été plus que surprenants.

En effet, les écoles pratiquant régulièrement la méditation-relaxation ont constaté les effets suivants :

  • Moins de violence entre les enfants ;
  • De meilleurs résultats ;
  • Des enfants plus concentrés et plus attentifs en classe

On pourrait penser que ces résultats sont exagérés, mais en réalité, si on se penche sur les études scientifiques réalisées par des neurologues, on constate que la méditation a des effets surprenant sur le cerveau humain. La méditation régulière augmente l’épaisseur du cortex cérébral de l’hippocampe (une zone associée à la mémoire et à notre capacité d’apprendre) et elle réduit le volume cérébral de l’amygdale — la zone du cerveau responsable de la peur, de l’anxiété et du stress. De plus, la méditation limite le stress, l’anxiété et le risque de dépression, donc la méditation améliore l’humeur et le bien-être psychologique. Par ailleurs, la méditation permet de réduire le rythme cardiaque et le rythme respiratoire. De nombreux hôpitaux ont intégré la thérapie par la méditation, notamment pour soigner les personnes souffrant de dépression et d’anxiété post-traumatique.

Nos enfants souffrent d’un trop plein d’activités : école, sports, activités culturelles, familiales, etc. ces plannings trop chargés suscitent chez l’enfant du stress et perturbent ses facultés d’attention et de concentration, tout cela sans oublier les écrans qui prennent une place grandissante dans le quotidien des enfants. Il est donc essentiel de prévoir des moments, des rituels, à l’école et à la maison, où l’enfant apprend à se calmer, à écouter et à ressentir sa respiration, les battements de son cœur. Ces moments de calme et de relaxation ont des effets d’une utilité inestimable pour le bien-être des enfants.

C.G

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